Patrimoine culturel coréen

Jikji : une relique qui changea le monde

En ayant suivi le système scolaire français, on m’a toujours appris que le premier livre jamais imprimé est la Bible de Gutenberg en 1455.

C’est presque 15 ans plus tard que j’apprends en entrant à VANK en tant qu’interne que cette information ne reflète pas la  réalité historique, et que notre vision de l’histoire est eurocentrée.

Le Jikji a été imprimé en Corée presque 80 ans avant que Gutenberg imprime un exemplaire de la Bible en Europe.

Je pense qu’il est très important que les citoyens du monde reconnaissent le Jikji comme un héritage culturel qui contribue, au même titre de Gutemberg, à façonner la société moderne.

Le Jikji est aujourd’hui conservé à la BNF à Paris, il n’a jamais été exposé dans une exposition. La France, après l’avoir acheté à la Corée il y 130 ans n’a pas pour ambition de le rendre à la Corée, considérant le document comme “partie du patrimoine commun de l’humanité” et donc n’appartenant à aucun pays.

Pourtant je pense que rendre Jikji à la Corée et le promouvoir à sa juste valeur est essentiel pour que les coréens puissent se retrouver autour d’une identité culturelle essentielle pour une nation.

Le mouvement d’indépendance du 1er Mars 1919

L’espoir de l’Asie

Le 28 mars 2018, la première page du New York Times portait sur l’activiste indépendantiste coréenne Yu Gwan-sun. Elle avait 16 ans lorsqu’elle a participé au mouvement. De manière inattendue, le journal a publié la nécrologie de Yu 98 ans après sa mort.

Nous entendons parler à l’école de la Corée pour deux raisons: premièrement de l’invasion de la Corée par le Japon, puis de la guerre de Corée. Cela reflète une vision très pessimiste de la Corée, perçue dans nos manuels européens comme une victime de puissances extérieures.

Alors, qu’est-ce que le mouvement d’indépendance du 1er mars? Environ deux millions de personnes, soit un dixième de la population, sont descendues dans la rue le 1er mars 1919, alors qu’il n’existait aucun moyen de communication avancé. Il en a résulté 70 418 victimes, parmi lesquelles 7 509 ont été tuées, 15 961 blessées et 46 948 arrêtées et torturées.

La manifestation a connu une majeure répression, mais le désire indépendantiste coréen s’est enfin fait entendre dans le monde.

Pourquoi tant de gens ont-ils participé au mouvement?

Le peuple coréen a perdu sa souveraineté nationale pour la première fois en 5 000 ans d’histoire. De 1910 à 1945, le Japon a colonisé la Corée et exploité ses ressources humaines et matérielles pour supprimer l’identité et la culture nationales coréennes.

Le Japon diffusa également une fausse affirmation selon laquelle les Coréens seraient ravis de la domination japonaise.

Pendant toute l’occupation de la Corée par le Japon, les Coréens ont combattu avec ténacité le régime colonial japonais. Le 1 er mars 1919, un homme a déclamé la déclaration d’indépendance au parc Tapgol et environ 5 000 personnes ont acclamé l’indépendance de la péninsule. Malgré une répression brutale, de nombreux Coréens du pays ont participé à ce mouvement indépendantiste non violent. Les principaux médias internationaux, dont le New York Times (États-Unis), Entente (France) et le Morning Post (Royaume-Uni) ont relayé cette information au monde entier.

Xin Chao, un magazine universitaire de Pékin a décrit ce mouvement comme “une révolution sans armes”, “un défi d’atteindre l’impossible” et un “mouvement purement étudiant” qui “a ouvert une nouvelle ère dans l’histoire de la révolution”.

Le 1er mars, le mouvement d’indépendance a fait entendre la voix des Coréens et a influencé le mouvement du 4 mai en Chine et d’autres mouvements nationaux dans le monde.

Cela a apporté de l’espoir aux personnes qui subissaient le même sort dans les colonies du monde entier.

Les Français ont toujours eu le même désir d’indépendance sous l’occupation étrangère, surtout à travers les mouvements de résistance face à l’occupation allemande durant la WWII. La marche du 1er mars est une preuve que la Corée s’est battue pour son indépendance, construisant ainsi la Corée que nous connaissons aujourd’hui.

Gangnido, la plus ancienne carte existante du monde afro-eurasien

Saviez-vous que la Corée possède l’une des plus anciennes cartes du monde?

HonilGangniYeokdaeGukdoJido (Gangnido en abrégé) est une carte du monde qui a été dessinée au début du XVe siècle. Son nom signifie «la carte du monde à connaître». Dessinée en 1402, dix ans après la création de Joseon (1392-1910), par des vice-premiers ministres, elle a été réalisée en intégrant différentes cartes de la Corée, de la Chine et du Japon. Ce qui est étonnant, c’est qu’elle inclue l’Afrique, ce qui est environ cent ans plus tôt que n’importe quelle carte européenne.

Cette carte comprend l’Asie de l’Est, l’Asie du Sud, le Moyen-Orient, l’Europe et même l’Afrique avec les détails des côtes africaines et du Nil. Il n’y avait pas de carte comparable avec un tel niveau d’exhaustivité à l’époque. Cette carte reflète la compréhension avancée de Joseon du monde.

Comment Joseon a-t-il pu créer une carte du monde aussi précise?

L’historien britannique Joseph Needham a décrit Gangnido comme la meilleure carte de l’époque. Cette carte a également été utilisée pour la couverture de «L’histoire de la cartographie: la cartographie dans les sociétés de l’est et du sud-est traditionnels asiatiques», publiée par l’University of Chicago Press. Dans un autre livre, «Cartographia: Mapping Civilizations», co-écrit par Vincent Virga et la Bibliothèque du Congrès des États-Unis, les auteurs ont évalué qu’il n’existait aucune carte comparable à Gangnido.

PalmanDaejanggyeong, un patrimoine d’une valeur universelle exceptionnelle

Saviez-vous que la Corée possède l’une des collections de canons bouddhistes les plus complètes au monde?

L’ouverture et la qualité culturelle de la Corée se remarque par  sa technologie d’impression et dans lsa collection de livres car une telle collection est une marque de l’histoire incomparable.

MugujeonggwangDaedaranigyeong (Le grand sutra du Dharani) de Silla est le plus ancien livre au monde imprimé avec des blocs de bois. Grâce à cela, la technologie d’impression en Corée continua à se développer, et environ 300 ans plus tard, Goryeo imprima et exporta un grand nombre de livres en Chine.

Goryeo (918-1392) était une puissance culturelle de premier plan. GoryeosaJeolyo (Histoire concise de Goryeo) informe que l’empereur Zhezong de Song de Chine avait commandé 5 200 livres de 125 types à Goryeo rien qu’en 1091. L’empereur reconnut la valeur des livres de Goryeo et ordonna à ses serviteurs de les importer et de les copier à la main si nécessaire. Le patrimoine littéraire le plus précieux de Goryeo est PalmanDaejanggyeong (Tripitaka Koreana), trésor national coréen n ° 32. Il est également inscrit au Registre des Mémoire du monde de l’UNESCO en 2007.

Le nom PalmanDaejanggyeong, qui signifie quatre-vingt mille Tripitaka, tire son nom de fait que  plus de 80 000 blocs d’impression en bois ont été utilisés pour imprimer toute la collection d’écritures bouddhistes.

Étant donné que l’épaisseur de chaque bloc de bois est de 1,6 pouce, si tous les 81 352 blocs étaient empilés, il serait plus élevé que la montagne Baekdusan, la plus haute montagne de Corée, s’élevant à plus de 9 000 pieds au-dessus du niveau de la mer. Il pèserait 280 tonnes.

Cependant, ce n’est pas seulement la quantité de blocs qui fait la renommée du Palman Daejanggyeong. Le processus de fabrication de chaque bloc nécessitait une technologie aussi compliquée que la production de puces à semi-conducteur de nos jours. Toute la collection du grand nombre de blocs a été complétée à la perfection. Ce projet national a impliqué plus de 500 000 personnes pendant 16 ans. Goryeo et la Chine de Song ont été les seuls pays à pouvoir organiser à cette échelle un projet d’impression d’écritures bouddhistes. Le bouddhisme était la religion dominante en Asie orientale du moyen âge. L’impression de cette vaste collection d’écritures bouddhistes témoigne de l’ampleur du développement culturel de Goryeo.

Vase Céladon de Goryeo: un trésor national

Saviez-vous que la Corée possède la plus grande qualité de poterie du Xème siècle.

Le céladon, un type de céramique vert jade, a été fabriquée pour la première fois en Chine. Cependant, la technique de Goryeo dans le travail du céladon provoqua la convoitise de la Chine. Dans son livre, le Xiuzhongjin, l’écrivain de la Dynastie Song, Taiping Laoren, a classé les céladons de Goryeo parmi les articles les plus recherchés en Chine.

Un envoyé de l’empereur Song a écrit dans le GaoliTujing (carnet de voyage illustré de Goryeo) que les céladons de Goryeo sont aussi raffinés que leurs homologues chinois.

Su Shi, célèbre poète de la dynastie Song, a inclus deux des artefacts de Goryeo dans le top 10 des objets les plus vendus au monde. La Chine était le principal exportateur de poteries raffinées.

 

Qu’est-ce qui a poussé les chinois à admirer les céladons de Goryeo?

La fabrique de Celadon nécessite une technologie de pointe. La Chine et Goryeo étaient les seuls pays à disposer de la technologie pour fabriquer des céladons. Les habitants de Goryeo ont appris à la Chine fabriquer des poteries et ont commencé à produire des céladons au Xème siècle. Au XIIème siècle, les poteries de Goryeo est d’aussi bonne qualité que celles chinoises.

Goryeo (918-1392) a mis au point une technique unique appelée « la méthode Tanggam », qui consiste à graver des motifs sur une surface et à y ajouter de l’argile colorée. Les celadons fabriqués avec cette technique de marqueterie a produit une teinte vert jade unique et incomparable. Le céladon le plus connu de Goryeo est le vase en céladon Prunus avec des motifs de nuages et de grues, le trésor national coréen n ° 68.

La finesse de ce travail démontre du développement de l’art sous l’ère de Goryeo en Corée.

La Corée : Un pays d'artefacts en or éblouissants

Saviez-vous que la Corée possède des artefacts en or anciens ?

Un poignard orné d’or a été retrouvé dans une petite tombe située dans la rue Gyerim, dans la ville de Gyeongju, en Corée. Le poignard semblait avoir été confectionné par un maître orfèvre de Rome vers 6 av. J.-C. Désigné comme trésor coréen n ° 635, ce poignard est considéré comme l’un des plus précieux dagues antiques au monde en raison de son design exquis et de son état impeccable. Il mesure 14 pouces de long et 3,7 pouces de large dans sa partie la plus épaisse et est agrémenté d’une grande quantité de grenats précieux.

Ce poignard est supposé avoir été fabriqué par un orfèvre romain car il est orné d’une ancienne spirale grecque et de motifs de laurier méditerranéen.

Comment un poignard fabriqué en Europe de l’Est s’est-il retrouvé en Corée?

Aucune autre dague de ce genre n’a été trouvée en Asie de l’Est. Serait-ce la preuve d’un échange entre Silla et l’Europe?

Silla (57 av. J.-C. – 935 ) était connu comme un pays ayant de l’or à profusion dans le monde arabe antique

Silla a laissé de nombreuses reliques à Gyeongju , sa capitale, qui ressemblent à celles des Arabes La dague trouvée dans la tombe de Gyeongju pourrait indiquer que Silla était un royaume ouvert et international.

Saviez-vous que les Jeux olympiques de PyeongChang ont transformé une créature mythique de Goguryeo en une star mondiale?

La créature a été peinte sur un mur des murs d’une tombe datant de 408 Après J.C. Elle a été recréée pour les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques, attirant ainsi l’attention internationale. Les médias parlaient de la ville- oiseau au visage humain, Inmyeonjo en coréen.

L’inspiration vient de la peinture murale d’Inmyeonjo sur la tombe de Deokheungri en Corée du Nord.

Cet oiseau de plus de 1600 ans a été utilisé par des danseurs, qui étaient également un spectacle inspiré de la peinture murale installée dans une autre tombe de Muyongchong pendant Goguryeo. Inmyeonjo était la plus grande star coréenne aux Jeux olympiques de 2018. Ceux qui ont vu Inmyeonjo à la télévision ont été intrigués par son apparence, avec son visage humain, son long cou ressemblant à une girafe et ses grandes ailes. Inmyeonjo a suscité un intérêt pour la culture et  l’art coréens traditionnels. Cet oiseau imaginaire est apparu dans d’autres peintures de Goguryeo, Baekje, Silla et même Joseon.

Quel genre de pays était Goguryeo?

 Goguryeo (37 Avant J.C- 668 Après J.C) s’étend sur environ 700 ans dans les 5000 ans de la Corée. Fort de son pouvoir et d’une culture avancée, Goguryeo dirigea le nord de la Corée et une partie considérable de la Mandchourie.

De nombreuses personnes à travers le monde ont entendu le nom de la Corée lors des Jeux olympiques d’été de 1988 à Séoul et de 2018 à PyeongChang. La plupart d’entre eux ignoraient probablement que le nom anglais de la Corée venait du royaume de Goryeo (918-1392), qui tire son nom de Goguryeo. Goguryeo s’appelait aussi Goryeo.

Wang Geon, le fondateur de Goryeo, a nommé son royaume Goryeo pour proclamer sa succession à Goguryeo. Goryeo était un royaume connecté au monde, rependant son nom même en occident. Cependant, c’est Goguryeo qui est à l’origine du nom de la Corée.

Inmyeonjo était aussi une création de Goguryeo. Une longue histoire et un riche patrimoine culturel sont piliers qui forment la puissance culturelle de la Corée.

Le pays du royaume du millénaire et des couronnes d’or

Saviez-vous que la Corée possède le plus grand nombre de couronnes en or au monde?

Parmi les 13 anciennes couronnes en or trouvées dans le monde, sept proviennent de l’ancien royaume coréen de Silla (57 av. J.-C. – 935). Pour cette raison, Silla est également connu comme le royaume des couronnes en or. Silla est considéré comme l’ancien leader de la production de couronne d’or.

Qu’est-ce que les couronnes en or signifiaient pour le peuple de Silla?

Les couronnes Silla sont ornées de branches qui ressemblent à des bois de cerf et à des branches d’arbres. Les anciens Silla considéraient le cerf comme un messager du ciel et les arbres comme des chemins menant au ciel. L’or signifie l’éternité.

Étant donné que les couronnes en or ont été retrouvées dans les tombes des rois, elles pourraient symboliser la détermination des rois Silla de protéger le peuple même après leur mort. La durée moyenne d’une dynastie chinoise est de 150 ans. Il est rare de trouver une dynastie qui a duré un millénaire. Le dévouement des rois Silla envers le peuple aurait pu être le moteur de la longévité du royaume. Les couronnes en or de Silla représentent l’héritage du royaume millénaire.

Encensoir fabriqué avec une technologie de pointe

Saviez-vous que la Corée possède un encensoir fabriqué avec une technologie de classe mondiale ?

Dans le Nouveau Testament, une histoire parlait du fait que des sages ont offert un encensoir en cadeau à Jésus. La Corée a un encensoir vieux de 1400 ans.

Un brûleur d’encens en bronze a été trouvé à Buyeo, dans la province de Chungcheongnamdo, en décembre 1993. L’encensoir a révélé le niveau de l’art sous l’ère de Baekje (18 av. J.-C. 660), un royaume coréen qui a duré environ 700 ans. Il fait plus de 24 pouces de haut, trois fois plus qu’un brûleur d’encens moyen. Et il pèse 26 livres. C’est le plus grand brûleur d’encens ancien en Asie de l’Est. C’est la preuve du haut niveau d’art et de science de Baekje.

Cet encensoir a la forme d’un dragon tenant un lotus en fleurs dans sa bouche. Il est décoré avec 160 créatures, y compris des animaux, des plantes et des figures humaines. Chaque partie est finement travaillée dans les détails, montrant la technique avancée de Baekje.

Baekje a utilisé une technique appelée amalgamation au mercure, utilisée 1000 ans plus tôt que l’Ouest.

Le Peuple qui a fabriqué un miroir en bronze de classe mondiale

Saviez-vous que la Corée possède dans son patrimoine un ancien miroir en bronze avec des motifs incroyablement précis?

La Corée est l’un des principaux fournisseurs de semi-conducteurs au monde et est à la pointe de la technologie mondiale au XXIe siècle. Samsung Electronics, le leader mondial des semi-conducteurs, a découvert un ancien moule pour la coulée du bronze lors de la préparation du sol pour une usine de semi-conducteurs située dans la ville de Yongin, dans la province de Gyeonggido (Corée du Sud).

Ce moule a été utilisé pour fabriquer des miroirs en bronze, tels que le Trésor national coréen n ° 141, Danyusemungyeong (miroir en bronze à motifs géométriques fins). L’ancien miroir, également connu sous le nom de miroir à fines lignes, a été moulé autour du IVème siècle avec J.C.  L’arrière du miroir de 8,3 pouces de diamètre est orné de 13 300 cercles concentriques de 0,001 pouce. Les lignes sont en micron, ce qui est difficile à reproduire, même avec la nanotechnologie actuelle.

Le microscope a été inventé à la fin du XVIème siècle en Europe. Il est mystérieux de voir comment les habitants de Gojoseon (2333–108 av. J.-C.) ont tracé de telles lignes microscopiques sur le miroir au cours dans une époque si reculée. L’ancien miroir en bronze montre la technologie scientifique avancée que possédait le premier royaume coréen de Gojoseon.

La Corée : Un pays de dolmens

Saviez-vous que la Corée compte la plus grande concentration de dolmens au monde?

En décembre 2000, l’UNESCO a désigné les sites de dolmen de Gochang, Hwasun et Ganghwa en Corée comme sites du patrimoine mondial. La Corée est qualifiée le pays des dolmens car elle représente 40% des dolmens dans le monde.

Certains des dolmens trouvés en Corée contiennent des gravures astronomiques montrant des constellations d’une précision surprenante. Des dolmens gravés avec des cartes du ciel se trouvent à Pyeongyang en Corée du Nord et dans la province de Chungcheongbukdo en Corée du Sud. Ces dolmens sont d’importants vestiges de l’ancien royaume coréen de Gojoseon (2333–108 av. J.-C.).

En 1978, une dalle de pierre intéressante a été trouvée sur un site de dolmens de la ville de Cheongwon, dans la province de Chungchengbukdo. La dalle portait 65 marques de différentes tailles gravées. Les chercheurs ont constaté que les trous représentent la Grande Ourse, la petite Ourse, le Dragon et Cassiopée, montrant le ciel vers 500 av. J.-C.  

Les anciennes cartes du ciel ont une signification historique car elles reflètent le niveau scientifique à l’époque. Les cartes des constellations constituent des preuves importantes de la civilisation de l’Égypte ancienne et de la Mésopotamie. Une plaque de pierre trouvée en Corée du Nord contient une carte du ciel qui montre le ciel autour de 3000 av. J.-C.

Il précède la carte du ciel de la pierre de jonction babylonienne qui montre le ciel autour de 1200 av. J.-C.